Je voudrais exprimer ma solidarité avec les jeunes médecins qui protestent contre l'injustice de la loi Mekki du travail obligatoire. Ca me rend triste de voir les choses en arriver la! Comme tout a été dit déjà, je voudrais juste ajouter un point qui me semble important puisqu'il s'agit de mon domaine de spécialité.
La santé publique tout comme la médecine est une discipline à part entière, à laquelle les plus grande universités du monde consacrent des écoles, des fondations et des milliards de dollars (Ex: Harvard School of Public Health ou Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health ouGlobal Health Resource Center, UW Dept of Global Health ou Bill & Melinda Gates Foundation ). Cette discipline qui résout les problèmes de santé publique en s'appuyant sur la recherche, la communication, la politique etc... n'existe pas en Tunisie.
On n'a en effet pas d'école de santé publique, pas de diplomé en santé publique, pas de recherche en santé publique et surtout pas de décision ni de politiques basés sur des recherches approfondies et des débats entre gens compétents en la matière.
Avec la pression du public qui ne cesse de s'accroitre et la qualité de services qui ne cesse de baisser, on se retrouve donc à demander à des médecins (qu'ils soient au ministère ou à la fac) de résoudre des problèmes qui ne sont pas de leurs domaines de compétences. Cette situation aboutit à de mauvaises décisions qui sont prises tous les jours et que la communauté paye au prix fort.
La santé publique tout comme la médecine est une discipline à part entière, à laquelle les plus grande universités du monde consacrent des écoles, des fondations et des milliards de dollars (Ex: Harvard School of Public Health ou Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health ouGlobal Health Resource Center, UW Dept of Global Health ou Bill & Melinda Gates Foundation ). Cette discipline qui résout les problèmes de santé publique en s'appuyant sur la recherche, la communication, la politique etc... n'existe pas en Tunisie.
On n'a en effet pas d'école de santé publique, pas de diplomé en santé publique, pas de recherche en santé publique et surtout pas de décision ni de politiques basés sur des recherches approfondies et des débats entre gens compétents en la matière.
Avec la pression du public qui ne cesse de s'accroitre et la qualité de services qui ne cesse de baisser, on se retrouve donc à demander à des médecins (qu'ils soient au ministère ou à la fac) de résoudre des problèmes qui ne sont pas de leurs domaines de compétences. Cette situation aboutit à de mauvaises décisions qui sont prises tous les jours et que la communauté paye au prix fort.
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