La Presse Médicale Objectif Le prélèvement d’organes humains en Tunisie reste en deçà des besoins. Ceci est en partie dû au refus des familles à ce que l’on prélève les organes de leurs proches en mort encéphalique. Nous avons réalisé une enquête sur un échantillon représentatif de la population de la capitale tunisienne (2,8 millions habitants) avec comme objectif de préciser, parmi les personnes refusant cette notion du don cadavérique, les déterminants du refus pour individualiser des pistes d’action. Méthodes Ce sondage d’opinion a été effectué dans la région de Tunis entre le mois de mars 2006 et le mois de février 2007. Les 16 questions de l’enquête répondaient à quatre thèmes principaux à savoir l’évaluation des connaissances, l’opinion et l’attitude du citoyen, la justification explicite du refus et les déclarations avancées en cas de refus du don d’organes. Résultats 80,7 % des 902 individus sondés connaissaient la greffe d’organes en Tunisie. Une personne sur deux acceptait d
« J’ai quitté là-bas, mais je ne suis pas encore d’ici » — Dany Laferrière