الإيقاف التحفظي والايداع بالسجن قبل إصدار الحكم يجب ان يكون الاستثناء وليس القاعدة. هذا الإجراء المعمم بالمحاكم التونسية هو سبب اكتظاظ السجون(50%من السجناء هم مواطنين موقوفين ولا يوجد حكم ضدهم) وثابت علميا انه يؤثر على مجرى العدالة بشكل كبير ويؤثر سلبا على الأحكام فنادرا ما يحكم الموقوف بالبراءة او بمدة اقصر من التي قضاها تحفظيا . هذه الممارسات تسبب كوارث اجتماعية واقتصادية و تجعل المواطن يحقد على المنظومة القضائية و يحس بالظلم و القهر Pour s'approfondir dans le sujet: Lire L'etude du Labo démocratique intitulée : "Arrestation, garde à vue, et détention préventive: Analyse du cadre juridique tunisien au regard des Lignes directrices Luanda"
« J’ai quitté là-bas, mais je ne suis pas encore d’ici » — Dany Laferrière
Commentaires
c'est normal qu'on n'ait aucune identité et aucun désir de liberté.
Au lieu de parler de liberté et de critiquer notre identité, il faut travailler et voir les chose avec optimisme et trouver le moyen de servir notre pays sans être négativiste. Désir de liberté? Mais on l'a déjà notre liberté. Je parle bien sur pour les tunisiens et pas pour le reste du monde arabe. Parce que nous sommes en avance et pas uniquement dans le domaine des libertés. En parlant d'identité. Elle est forte notre identité arabo-mesulmane. On n'est pas du tout en crise identitaire. Ce n'est pas parce qu'on voit quelques strings dépasser les jeans ou des terroristes islamistes et des femmes voilées, qu'on va dire que notre identité est perdue. Mais qu'est ce qu'on peut faire de plus? On construit des mosquée, on forme des imams compétents, on ne cesse de passer des messages pour renforcer notre identité et convaincre les gens qu'ils sont dans un pays ouverts avec un identité forte.
N'est ce pas cher compatriote Tarek?
Respectueusement.
Quelle autre région du monde a-t-elle vue autant de civilisations ? (et malheureusement aussi de catastrophe).
@MouwenTounsi: Je suis complétement en accord avec toi.
éna par contre ma n7ess rou7i la 3arbi ou la fransaoui. N7ess fi rou7i tounsi!
http://www.dailymotion.com/video/x125j1_la-bete-noire-part-2
http://www.dailymotion.com/video/x125qk_la-bete-noire-part-3
Voici un excellent article d'un artiste peintre tunisien, Foued Zaouche Personnellement j'adhère à ses idées. Lisez le et à vous de juger.
Sommes-nous arabes ? Par Foued Zaouche
Je me permets de poser cette question, peut-être iconoclaste pour certains tant les passions sont vivaces : sommes-nous arabes et, si oui, sommes-nous seulement cela ?
Etre arabe signifie-t-il pour moi épouser des haines et des rancunes vieilles pour certaines de plusieurs siècles comme celles existant entre les Sunnites et les Chiites ? Etre arabe s’agit-il pour moi de me conformer à des attitudes rétrogrades envers les femmes en les considérant comme des êtres inférieurs en les maintenant dans un statut dégradant de mineur et de voiler leur féminité qui serait une cause de désordre public? On parle de Umma, de nation arabe, mais quand a-t-elle été unie et fraternelle, cette nation, sinon sous la férule d’un pouvoir fort exercé par une dynastie ou par un homme ? Cette nation de croyants a toujours été divisée, tiraillée entre des filiations et des appartenances d’un autre âge. Personne ne peut dire que les meurtres de Othman, de Ali, de Hassen et de Houssein, et ceux de ces dizaines et dizaines de dirigeants arabes assassinés, jusqu’à nos jours, ont été le fait d’une volonté divine, non, ils ont été le seul fait des hommes et de leur incompréhensible barbarie, des hommes qui ont oublié le message de Dieu, Le Clément et Le Miséricordieux, pour s’arroger le droit de tuer, de détruire en son nom, une barbarie qui est en soi une insulte à la grandeur de l’Islam. La grandeur d’un peuple ne se décrète pas, elle se mérite. Il ne suffit pas d’évoquer la grandeur d’un passé pour s’habiller de cette grandeur car tout mérite se vit au présent et non dans le souvenir d’une histoire, aussi prestigieuse soit-elle.
Tous ces barbus enturbannés qui nous donnent des leçons de morale et de conduite via ces chaînes satellitaires, je me demande quelle est leur légitimité pour le faire ? Sont-ils des marabouts ou des saints hommes que nous devons vénérer ? Je préfère recevoir des leçons d’un être qui accomplit des actions réelles et concrètes au profit des autres, que je peux vérifier au présent car je ne crois à la vertu que par l’exemple. Il est si facile de dire et de faire le contraire de ce que l’on préconise. Il en va de même pour ces femmes voilées qui affichent leur engagement avec cette ostentation prétentieuse comme si elles étaient parées de toutes les vertus. La moralité ne se résume pas à quelques centimètres de tissu.
J’engage à une identité militante, à s’interroger sur le fait d’être Tunisien, sur la signification véritable de cette réalité : qu’est-ce qu’être Tunisien ? Personne ne peut nier l’importance fondamentale de la strate arabo-musulmane mais faut-il pour autant nier toutes les cultures qui ont précédé et celles qui ont suivi ? Un des actes forts sur le plan politique de la Tunisie moderne a été la revendication de trois mille ans d’histoire dont notre pays peut se prévaloir, depuis les premiers comptoirs phéniciens et la fondation de Carthage… Tous ces peuples, toutes ces langues, toutes ces cultures qui ont brassé l’identité tunisienne pour faire du Tunisien cet être à part dans le Monde arabo-musulman. Ma différence, car elle existe, je la puise dans le discours visionnaire du Président Bourguiba à Jéricho, en 1965, engageant les Palestiniens d’alors à accepter le partage de la Palestine de 1’O.N.U de 1947 ; ma différence, je la puise dans le statut juridique et social de la femme tunisienne unique dans le Monde arabe ; ma différence, je la puise dans la sagesse de dirigeants et responsables politiques qui ont su, depuis notre indépendance, faire de la bonne gouvernance, faisant de la Tunisie un pays en avance sur beaucoup d’autres sur les plans économique et social malgré la faiblesse de ses moyens ; ma différence, je la puise dans la fierté de ces centaines de milliers d’enfants scolarisés, dans les milliers de diplômés qui closent chaque année leurs études universitaires ; ma différence, je la puise tous les jours dans le spectacle d’une Tunisie au travail, dans ces chantiers que chacun peut observer, immeubles, infrastructures, travaux de génie civil… La Tunisie est un pays en état de marche et j’engage les Tunisiens à lire le rapport de Davos qui n’a aucune raison d’être particulièrement conciliant avec nous.
La modernité, c’est prendre en compte toutes les évolutions, toutes les compréhensions nouvelles pour adapter notre vision du monde aux dernières découvertes. Etre un esprit fécond et ouvert sur ce qui nous entoure, et non un esprit craintif et passéiste, rigidifié dans des convictions ataviques, souvent opportunistes et si je voulais revendiquer ma part arabe, je revendiquerais des personnages comme Ibn Khaldoun, Ibn Arabi, Ibn Sinna, Ibn Rochd et bien d’autres qui ont fait en leur temps la grandeur d’un monde qu’ils nous faut retrouver par notre seul mérite. La Tunisie est actuellement le seul pays apte à relever ces merveilleux défis et je dis cela sans forfanterie, soyons dignes de ces ambitions et sachons cultiver en ces temps d’incertitudes la volonté de toujours se parfaire.
Source : www.realites.com.tn/index1.php?a=detail1&art=16591
Cependant, moi aussi j'adhère aux idées de Foued Zaouche.