La carte sanitaire en Tunisie est en train de changer a grande vitesse, de nouvelles cliniques sont en train de voir le jour et de nouveaux services sont en train d'ouvrir dans les hopitaux publics.
La médecine en Tunisie bénéficie d'une bonne reputation, toutefois la qualité de la prise en charge et la satisfaction des beneficiaires est rarement étudiée.
Le citoyen qui paye plus de 50% de la facture de la santé en Tunisie a le droit de demander des comptes, de se retrouver dans cette jungle qu'est la santé en Tunisie.
Meme l'Etat a besoin de savoir ce qui se passe, qui fait quoi? avec quelle qualité? les statistiques du secteur public ne cherche jamais a voir la rentabilité, la qualité, la satisfaction... Les services de sante se doivent de rendre des comptes, on ne peut pas continuer de la sorte...
Ca coute trop cher et ca coutera encore plus cher...
L'accreditation peut etre une solution qui donnera plus de clarté au systeme. elle mettra à jours les faiblesses et les defaillances mais surtout elle creera une emulation et une competition saine entre les different acteurs. C'est un processus qui a deja été implanté dans plusieurs pays ( meme le liban ou l'etat est absent est en train d'etablir son deuxieme Round). En Tunisie, on a le ISO 900x, le HACCP et autres. on a des rating sur les banques et autres entreprises. Alors pourquoi pas la santé? Il est temps aux professionnels du secteur de le demander mais surtout au citoyens et à la société civile de le revendiquer!
La médecine en Tunisie bénéficie d'une bonne reputation, toutefois la qualité de la prise en charge et la satisfaction des beneficiaires est rarement étudiée.
Le citoyen qui paye plus de 50% de la facture de la santé en Tunisie a le droit de demander des comptes, de se retrouver dans cette jungle qu'est la santé en Tunisie.
Meme l'Etat a besoin de savoir ce qui se passe, qui fait quoi? avec quelle qualité? les statistiques du secteur public ne cherche jamais a voir la rentabilité, la qualité, la satisfaction... Les services de sante se doivent de rendre des comptes, on ne peut pas continuer de la sorte...
Ca coute trop cher et ca coutera encore plus cher...
L'accreditation peut etre une solution qui donnera plus de clarté au systeme. elle mettra à jours les faiblesses et les defaillances mais surtout elle creera une emulation et une competition saine entre les different acteurs. C'est un processus qui a deja été implanté dans plusieurs pays ( meme le liban ou l'etat est absent est en train d'etablir son deuxieme Round). En Tunisie, on a le ISO 900x, le HACCP et autres. on a des rating sur les banques et autres entreprises. Alors pourquoi pas la santé? Il est temps aux professionnels du secteur de le demander mais surtout au citoyens et à la société civile de le revendiquer!
Commentaires
pour répondre à ta question zizou,
oui avec plaisir !
Or les hopitaux sont devenus de plus en plus en de tres mauvaise etat ce qui est plus qu alarmant
Par définition ils ne sont pas là pour faire des propositions, ce qui pourrait être le cas si on avait des gens qui connaissaient un peu le milieu qu'ils évaluent (par exemple dans mon hopital psychiatrique, les evaluateurs étaient: un dentiste, un chirurgien viscéral et un interniste défroqué: du style "QUOI??? ce bâtiment laisse sortir les fous dehors???"; mais je comprends que les autorités aient envie de limiter les evaluations corporatistes).
Ils font donc en fait de la répression.
Ce sont en fait une sorte de brigade disciplinaire qui distribue des bons points et qui passent leur temps à être "bien accueillis" par les services de qualité qui les reçoivent (un petit coup de peinture par ci par là avant leur arrivée, une petite coupe de champagne à leur départ, ça fait pas de mal).
Les résultats sont publiés ensuite, un peu comme si c'étaient des journalistes accrédités "envoyés spéciaux"... lol
Bien sûr pour faire ce boulot il faut être aux ordres mais bien payé... pas mal pour recycler des médecins au lieu de les mettre au placard (il y a donc une filière de recrutement! ;)
Je râle mais il y a encore quelques progrès à faire dans la mise en place de ce processus qui est souhaitable mais qui pourrait aussi contribuer autrement qu'en étant des correcteurs de copies...
Le gros problème de cette évaluation est à mon avis la spécialisation des évaluateurs (soignants) dans un domaine qui n'est plus du soin (alors qu'en france du moins on est en pénurie de ce côté là) et la dérive policière exercée par ces envoyés spéciaux souvent en reclassement professionnel dans cette tâche administrative de qualité ...