Imaginez un pays de 10 millions d’habitants. Un pays dont la capitale s’écrit en cinq lettres. Un pays qui fait plus de 6% de croissance chaque année. Un pays gouverné par un régime autoritaire qui restreint la liberté d’expression, les manifestations pacifiques et les mouvements religieux. Un pays qui a révisé sa constitution pour ne plus limiter le nombre de mandats à un président qui a été reélu plus de trois fois sur un score supérieur a 70%. Un pays pressé par la communauté internationale pour entamer des reformes et améliorer la situation des droits de l’homme et de la démocratie. Un pays qui dépend de ses voisins pour ses besoins en énergie et où l’économie n’est pas ouverte sur le marché international. Mais un pays qui connaît une relative prospérité avec une politique sociale plus ou moins réussie.
Le peuple semble satisfait du système, un peuple a qui le mot « liberté » ou « democratie » semblent etre synonyme de « chaos » ou de « pauvreté ». Du moins un peuple qui ne semble pas militer pour un changement radical de peur de perdre des acquis sociaux et économiques qu’une démocratie ou qu’une libéralisation de l’économie pourrait provoquer. Un peuple qui ne semble pas soutenir la minorité d’opposants qui forts du soutien financier et médiatique de l’étranger essayent de changer les choses mais sans aucun résultat tangible pour l’instant. Il faut dire que le pays n’intéresse personne et que sur l’échiquier international il ne pèse pas grand-chose. Il faut dire aussi qu’il a toujours appartenu a une grande puissance qui semble satisfaite du statu quo et que tout changement fera que ce pays basculera d’une sphère d’influence a une autre sans pour autant être sûr que ce changement soit bénéfique a tous.
A mon avis, les Biélorusses, car c’est de la Biélorussie qu’il s’agit, ne changerons rien, au moins pas pour l’instant. Il faudrait peut être attendre un crack économique ou une crise sociale pour que les prémices du changement apparaissent et que le régime du president Lukashenko s’affaiblisse. Ou peut être que le travail de sape effectué par les ONGs, a financement occidental, réussira lors des prochaines élections à refaire le scénario huilé en Serbie, en Georgie et en Ukraine. Un scénario qui finit par une révolution mais pas nécessairement avec plus de prospérité partagée.
Commentaires
Bravo, tres fin, as usual.
Scénario qui va probablement se rejouer plus ou moins à l'envers en Ukraine aujourd'hui avec un retour en force des Pro-Russes chassez par la révolution orange il y a 1 an.
http://doubtsandconvictions.blogspot.com/
en tout cas standing ovation pour la finesse de ce post.
Chouette, si le climat du Belarus est trop rude pour moi je pourrais toujours allez m'installer ailleurs : Cuba, Libye, Kirghizistan, Syrie, Iran, Kazakhstan, plus ou moins tous les autres pays-stan etc etc... :)
Et si j'ai de la chance et que ça continue comme ça en France on va finir par avoir des mecs comme Krivine, Laguillier voir d'ici quelques années Bruno Juilliard, à la tête de notre belle démocratie...dans ce cas là je n'aurais même pas besoin de déménager pour voir des paysages comme nous les décris mon pti zizou :)
A+
surtout ne pas essayer d'améliorer les choses.
Tant que la barque ne coule pas tout va bien!
Depuis 1972 les automobiles LADA sont importées en France par Monsieur Jacques POCH, installé à Bezons dans la périphérie parisienne.
Pour assurer le développement de la marque, il construit, en 1978, le nouveau siège social à Argenteuil. Tout a été prévu pour faire face à l'évolution de la marque : stockage de pièces de rechange, école de formation après vente et bureaux pour le commercial, l'après vente, l'administratif et les homologations.
1978 c'est aussi l'arrivée de la Niva, véhicule révolutionnaire mettant, par ses capacités et son prix, le loisir tout-terrain à la portée de tous. La Niva est incontestablement à l'origine du développement spectaculaire en France de ce nouveau marché.
La Niva est lancée dans un nouveau type de compétition automobile, les rallyes-raids, dont le plus célèbre sera le Paris-Dakar. Pendant 10 ans les succès de la Niva rejailliront sur toute la marque LADA. Notoriété et image ont connu un développement important grâce à l'engagement dans la compétition.
Les places d'honneur obtenues dans toutes les grandes classiques africaines : Rallye des Pharaons, de TUNISIE, de l'Atlas et le "Paris-Dakar" dont elle a été l'une des grandes vedettes ont permis à la Niva de faire énormément pour la renommée de l'ensemble des produits LADA.
Pour les amateurs qui rêvent des grands espaces africains mais qui ne peuvent se permettre de participer à un grand rallye-raid, Poch crée la Nivalp : 2 000 km de randonnée touristico-sportive dans les Alpes en Niva. Les participants peuvent ainsi découvrir, sans aucune notion de vitesse, les capacités de leur Niva devant les obstacles naturels et parfaire leur maîtrise de la conduite tout-terrain.
Hormis la compétition, une stratégie d'entreprise est conçue pour réussir et pérenniser la firme :
Une assistance commerciale, technique et de gestion faite par des professionnels sur le terrain pour aider et motiver les concessionnaires,
Une formation technique de ces derniers à l'école après vente,
Un centre de préparation pour le stockage des véhicules et leur mise en conformité avant expédition au réseau,
Un magasin de pièces de rechange dont la performance permet de pouvoir livrer une pièce commandée avant 17 heures et livrée le lendemain avant midi dont le taux de satisfaction est de 98 % à la journée.
Toutes ces actions menées ont permis la création d'un réseau de concessionnaires fort et efficace qui a su faire connaître la marque et assurer l'entretien d'un parc roulant de LADA important.
Fin 1992, Jacques POCH vend son entreprise à Avtovaz et c'est la création de LADA France, filiale à 100 % de l'usine de Togliatti.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Palmiro_Togliatti
lol!
;-D
Mais s'il est vrai que ce schéma de développement peut se rencontrer ailleurs,il n'en demeure pas moins qu' il suscite plus d'intérêt de la part de certains journalistes occidentaux que le sort des pays réellement en détressse ,les pays où on meurt de faim . Rappelons qu'un milliard d'hommes vivent au jour d'aujourd'hui avec moins d'un euro par jour. C'est un peu comme si on voulait attirer les peuples qui affichent une certaine réussite en leur chantant,tels les sirènes, les mérites de la démocratie libérale quitte à les destabiliser.Plutôt que de jouer aux grands frères ils feraient mieux de souligner la nécessité de renoncer à une part infime de ses richesses pour aider ceux qui ont faim,ceux qui subissent la loi du marché . Une appréciation objective ,qui ne nierait pas le retard démocratique de la "biélorussie" obligerait les journalistes -juges à croire que leur travail ne saurait se faire sans une once d'humilité.
Keep up the great work :)
tany qu'il y'a une croissance tant qu'il ya' une politique sociale tant qu'il y'a une prosperité que veux le peuple??
il faut rester loin des jeux archaiques de la pseudodemmocratie; on sais tres bien que ce n'est qu'une utopie, abat la democratie des medias, a bat la democratie des influences et de l'argent!
desolé pour les adeptes de la democratie! vive l'anarchie !
helas meme l'anarchie est utopique alors tant que ça marche pourquoi mettre les batons dans les roues!
VINCERMOS!
hasta la vitoria sempre