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L'italien : notre planche de salut !

L'Italie est notre voisin, Un voisin avec lequel on partage des liens millenaires. Les italiens ont toujours habité la Tunisie, Ils ont partagé avec nous nos joies et nos peines. Nos richesses et notre pauvreté.
En 1967, La Tunisie a organisé les jeux mediterraneens et a cet occasion la RAI 1 ( la tele italienne) est devenue disponible a tous les tunisiens via le reseau hertzien. Des generations entieres de tunisiens on vecu et survecu au rythme de l'Italie. L'italien etait une langue que tout tunisien connaissaient, on la parlait entre nous pour faire l'interessant ou pour montrer sa bonne humeur.
Depuis quelques années la rupture de la diffusion de la RAI et le bouleversement du paysage audiovisuel ont fait que nos liens avec cette langue et cette culture a travers la télé se sont estompés et la langue italienne a presque disparu.

Les Visas, l'absence d'echanges humain et culturels, le fort lien qui nous lie à la France et l'Arabisation de l'education ont fini par rendre l'italie un pays lointain, un pays ou on a une forte communauté emigrés mais sans plus.

Je pense que la Tunisie est en train de faire un mauvais choix en negligeant les opportunités que nous offrent l'Italie. En effet la forte baisse de la natalité, le viellissement de la population et le boum economique que connait la peninsule fait que l'Italie a besoin d'un fort apport d'une main d'oeuvre etrangere. Une main d'oeuvre que la Tunisie compte deja et a qui elle ne trouve pas de solution sur le plan national.
Un pt regard sur la population emigrée en Italie montre par exemple que le nombre de marocains depasse largement celui des tunisiens, que la proportion d'etudiants tunisiens parmi les etudiants etrangers en Italie est infime. L'Italie a besoin de nous, elle l'affirme par son choix d'une emigration legale transparente et par l'octroi a notre pays d'un quota qui offre a nos techniciens la possibilité de travailler la bas. Je pense qu'on devrait faire plus, qu'on devrait faire un choix strategique clair en faveur de l'Italie et d'un engagement politique clair pour lié notre pays un peu plus a cette botte pleine d'opportunités. La langue italienne doit avoir un statut privilegié, des formations doivent etre fourni en Italien et une meilleure action au niveau culturel et au niveau des medias se doivent d'etre entrepris.

Commentaires

Anonyme a dit…
salam avant tout,

je ne sais pas comment tu vois les choses ...quand je lis ça "Les italiens ont toujours habité la Tunisie, Ils ont partagé avec nous nos joies et nos peines" ..ça me fait rigoler ...j'ai vraiment cherché le message que tu veux transmettre !!...j'arrive pas à assimiler....est-ce que ton souci est l'italie ou la tunisie ?! ou les deux ensemble ?? pourquoi tu es triste pour la disparition de la langue italien et tu tourne le dos à notre langue ?! j'espère que je me trompe ..mais bon c marrant aussi le fait d'écrire "lié notre pays un peu plus a cette botte pleine d'opportunités" ..de quelle opportunité tu parle ??!!! la tunisie aussi a besoin de nous ..au lieu d'orienter la force ouvrière vers la tunisie tu les envoie vers l'italie ou ailleur ???!!! nous voulons que la tunisie ne rate pas le train de la modernisation ..certes la tunisie est un pays pauvre du point de vue richesses naturelles par rapport à ses voisins "la libye" ou "l'algérie" ..mais il y a la richesse humaine ...la jeunesse le savoir et l'intelligence ...la question est comment exploiter cette énergie pour le bien de la tunisie ?? est-ce en l'envoyant à l'italie ?? ..je ne suis pas contre l'ouverture aux autres ..mais le profit dois être mututel ..dans les deux sens ...toi tu veux profiter l'italie est uniquement l'italie !! alors qu'est ce qu'on gagne nous les tunisiens ?? la devise ?? tu sais où elle va cette devise ...quand je dis "nous" je pense au citoyen tunisien..!! et puis la langue italienne ???? buffff ce qui est marrant c'est que la plupart des tunisiens ne maitrisent ni l'arabe ni le français ni l'anglais ...!! un vrai réforme dans notre système éducatif est, à mon avis, primordiale ...vive l'italie :-)))) ..adios amigos
En sachant que le temps est une ressource rare et qu’il faut l’utiliser dans le bon sens. Je pense que notre priorité est de développer nos compétences dans d’autres langues, surtout l’anglais et consolider nos liens avec d’autres pays, qui pourra sûrement nous ouvrir plus de d’opportunités (presque toute la partie du globe). Certes nos liens avec l’Italie est un bon acquis, mais si par exemple on analyse notre relation avec la France, elle nous a causé beaucoup de manque à gagné puisque on reste principalement figé sur le monde francophone tout en oubliant la langue la plus parlé maintenant : l’anglais
Anonyme a dit…
Juste un rappel: aurais tu oublié le discours néofascisant de Berlusconi, qu'il réitère à chaque fois qu'il a l'occasion de s'exprimer au sujet de l'islam? les réactions rétrogades des autres dirigeants italiens mm à l'occasion des sommets européens (positions sur les homosexuels, l'immigration..)? L'attitude enfin de regarder de haut la rive sud de la méditerranée.. c pas gagné qd mm.
Anonyme a dit…
defendez vos reves et entre temps nous sommes au chomage !!
Bravo zizou ! yelzemna noua9fou el 7arkan et on passe par des canaux plus reglementés
Anonyme a dit…
L'Italie est un pays tres puissant en Europe ! Nos jeunes partent en Ukraine, en Roumanie et jamais en Italie sauf a bord de petites barques.
les universités italiennes sont reputés et leur formations sont excellentes! mais nous on est le pt toutou a la France ... vaut mieux pas placer nos oeufs dans le meme panier !
Anonyme a dit…
Creer des Cursus en Italien, renforcer les liens economiques ramenera aussi le business des italiens vers la Tunisie:
Aide en faveur du secteur des PME en Tunisie
L’aide au secteur privé fait partie des priorités de l’Italie en Tunisie. Les activités dans ce domaine sont
diverses et couvrent l’aide aux centres techniques et à l’Office du Développement du Sud (ODS). Cependant,
pendant plus de dix ans, les prêts assortis de conditions de faveur consentis aux PME ont représenté la part la
plus importante de l’aide de l’Italie à ce secteur. Depuis 1989, le programme italien de coopération pour le
développement a accordé cinq facilités de crédit à la Tunisie pour un montant total de 160 millions EUR.
L’objectif est d’aider les nouvelles PME du pays à accéder aux crédits pour acquérir des biens et des services.
Sont généralement privilégiés les projets conformes aux directives nationales pour l’amélioration du secteur
industriel et plus particulièrement ceux qui sont axés sur le développement technologique, la création d’emplois
et l’adhésion aux principes de protection de l’environnement.
Ce type d’opération a jusqu’ici donné de bons résultats, comme en témoigne l’intérêt du gouvernement et
des bénéficiaires directs, et plus récemment des autres donneurs. Cependant, certains inconvénients
demeurent. Premièrement, les lignes de crédit doivent être utilisées uniquement pour l’achat de biens et services
italiens en Italie. Ce type de liaison ne permet pas nécessairement aux bénéficiaires d’obtenir les biens et
services qu’ils souhaitent aux meilleurs prix du marché. Cette condition va être partiellement levée dans la
nouvelle facilité de crédit : 35 % du prêt pourra être dépensé en Tunisie ou dans un autre pays en
développement. Deuxièmement, certaines PME sont exclues du bénéfice du programme. Etant donné que les
prêts assortis de conditions favorables sont administrés par le secteur bancaire, seules les sociétés ou
personnes bien établies pouvant donner des garanties peuvent bénéficier du programme. Les « jeunes
pousses » sont généralement laissées pour compte. Ainsi, ce programme bénéficie à ceux qui ont déjà accès
aux crédits et pas aux autres. Pour résoudre ce problème, l’Italie collabore actuellement avec les autorités
tunisiennes en vue de la création d’un fonds en faveur des « jeunes pousses ».
Anonyme a dit…
ceci devrait eclaircir plus d'un :
7. Tunisie – Une coopération pour le développement de proximité
Étant donné sa proximité géographique et sa longue tradition d’échanges économiques, culturels et politiques avec
l’Italie, la Tunisie est un pays prioritaire pour la coopération pour le développement italienne. Il est dans l’intérêt national de
l’Italie que la Tunisie soit prospère et stable. La Tunisie a été le premier pays de la région à signer l’Accord d’association avec
l’Union européenne (1995), et voit sa préparation à l’accord de libre-échange avec l’Union européenne en 2008 (programme de
“mise à niveau”) comme une priorité de l’aide consentie par les donneurs.
Le dernier programme sur trois ans (2002-04) apporte une enveloppe de quelque 60 millions EUR par an, principalement
au secteur privé, y compris un important crédit à l’achat de produits italiens (52 %), des crédits à l’environnement et
l’agriculture (18 %) et à l’infrastructure (14 %).
Voici les suggestions faites à la mission de Tunis :
• IMPORTANCE DE LA STRATÉGIE. Le développement de la Tunisie s’inscrit dans un contexte qui se caractérise
par des évolutions complexes et rapides. Le pays doit en effet faire face à des échéances majeures : 2005 (la fin
de l’Arrangement Multifibres) et 2008 (suppression des obstacles commerciaux et ouverture d’une zone de libreéchange
avec l’Europe). De son côté, l’Italie doit adopter une approche stratégique pour trouver une solution à des
questions émergentes de cohérence des politiques concernant notamment l’investissement italien, la production
d’huile d’olive ou les migrations. Ce sont des questions qui évoluent vite et qui devraient inciter l’Italie à se doter au
plan local de capacités permettant une analyse stratégique et un retour d’informations.
• CYCLE PLURIANNUEL DE PROGRAMMATION ET DE FINANCEMENT. L’Italie doit inscrire son aide dans une
optique à plus long terme, ce qui aurait pour effet de renforcer les partenariats locaux, d’encourager une approche
plus analytique et plus structurée de l’aide italienne et de contribuer à la mise en place d’un système de
planification et de programmation budgétaires assurant l’acheminement en temps opportun des financements.
• COORDINATION ET HARMONISATION. Au plan opérationnel, il n’y a guère de coordination informelle entre les
partenaires au développement en Tunisie. Étant donné le petit nombre de donneurs au plan local, et du fait qu’ils
sont essentiellement européens, il devrait être possible aujourd’hui de parvenir à une grande “complémentarité” et
d’améliorer la coordination entre les donneurs dans le contexte de l’Union européenne. Pratiquement aucun effort
n’a été déployé jusqu’ici pour harmoniser l’aide italienne avec celle d’autres donneurs.
• ACCORDS MULTI-BILATÉRAUX. Les accords de mise en oeuvre multi-bilatéraux devraient être utilisés de façon
sélective et adaptés à la situation locale. Dans certains cas, des accords multi-bilatéraux peuvent aboutir à un
surcroît d’obligations administratives et à une certaine confusion quant aux responsabilités respectives des
différents partenaires.
• RELATIONS ORGANISATIONNELLES. L’aide italienne en Tunisie doit s’articuler autour d’un ensemble de
relations entre l’UTL et Rome et au sein de la communauté italienne officielle à Tunis qui réponde à des critères
précis et recherche des synergies. Des améliorations pourraient être apportées aux rapports hiérarchiques (ex. :
exclusion de l’UTL locale de l’exercice actuel de programmation sur trois ans) et à la communication entre le terrain
et Rome. Du côté de l’ambassade, il serait souhaitable de réfléchir de plus près à la création d’une structure
d’encadrement s’articulant autour d’une équipe (ex. : meilleure coordination interne et création de sous-groupes
spécialisés dans des questions transversales telles que le développement du secteur privé).
• DECENTRALISATION. Le personnel de l’UTL semble très compétent et consciencieux mais, compte tenu du
caractère extrêmement centralisé du système italien, ses capacités sont sous-utilisées. La lenteur du processus
décisionnel à Rome nuit à la coopération sur le terrain et aboutit à des situations de frustration et à des retards
dans la mise à disposition des crédits budgétaires. L’évolution rapide du contexte économique et social en Tunisie
exige des capacités d’analyse au plan local. Les autorités tunisiennes ont clairement fait savoir qu’elles
souhaitaient pouvoir compter sur un partenaire italien fiable au plan local pour entretenir avec lui un dialogue sur
les questions de développement et une relation opérationnelle au quotidien.
• APPRENTISSAGE PAR L’EXPÉRIENCE ET APPROCHES AXÉES SUR LES RÉSULTATS. La coopération pour
le développement italienne en Tunisie ne relève pas d’un système de gestion axée sur les résultats. Les
personnels chargés de ces questions n’ont qu’une idée très fragmentaire de ce qui fonctionne et pourquoi. Les
données quantifiées tirées des informations en retour semblent principalement d’ordre “comptable”.
• BESOINS EN PERSONNEL. Au niveau actuel des effectifs, l’Italie ne peut que maintenir une présence symbolique
sur le terrain dans le cadre du partenariat pour le développement en Tunisie. Toute réévaluation des besoins en
personnel devrait reposer sur les principes de la gestion d’équipe – experts, diplomates ou consultants sous
contrat – et sur l’attribution de responsabilités aux plus qualifiés, indépendamment du statut administratif. L’Italie
devrait envisager d’utiliser l’abondant vivier de cadres tunisiens sur place. Sur la base du principe communautaire
de la complémentarité, une dernière possibilité consisterait à suivre des approches communes afin de coopérer sur
des projets avec des partenaires de l’Union européenne.
Anonyme a dit…
Salut Zizou. Moi c'est Emna. Je ne sais pas comment j'ai fait pour attérir sur ton blog... C'est à partir du blog de hannibal qui lui avait mis un commentaire sur le blog de Asma. Bref
Est ce que c'est toi Zizou qui se trouve aussi sur le blog de Limam? Je me rappelle très bien de ton pseudo parce que j'ADORE Jerba!
Voila, je prendrai le temps de lire tes posts!
A binetot
Anonyme a dit…
Hi
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