je suppose que tres peu d'entre nous rendrons hommage a l'etat hebreux pour son retrait de la bande de Gaza. je n'aurai jamais pensé qu'israel ferai un pas pareil. avec toute sa force militaire, l'ideologie du grand israel ... je pensais qu'ils ne lacherai meme pas une miette.
Je sais pertinament qu'ils se retirent de la partie qui contient le plus de probleme, mais je trouve que c'est un debut et que c'est bon a prendre ( comme a dit bourguiba à jericho) en attendant d'avoir le reste.
Bravo a tous ceux qui travaillent pour la paix , bravo a Abou Mazen et a son approche pragmatique et vive la palestine !
Je sais pertinament qu'ils se retirent de la partie qui contient le plus de probleme, mais je trouve que c'est un debut et que c'est bon a prendre ( comme a dit bourguiba à jericho) en attendant d'avoir le reste.
Bravo a tous ceux qui travaillent pour la paix , bravo a Abou Mazen et a son approche pragmatique et vive la palestine !
Commentaires
et c'est simplement le résultat du travail extraordinaire de Hamas entre autres , Abou Mazen est dépassé par la réalité du terrain
pour revenir sur le post de zizou, je rappelle que la politique ne fait pas dans les sentiments [ceci se voit notamment dans les alliances "contre nature" entre des acteurs politiques que tout sépare mais que les intérêts réunissent.]
en décidant de se retirer de Gaza, sharon ne fait aucun cadeau aux palestiniens [d'ailleurs je me demande pourquoi il a été décidé de raser les colonies après le retrait : est-ce en application de la sinistre politique de "terre brûlée", ou à la demande des palestiniens qui ne souhaitent ainsi que les "stigmates" de la colonisation soient effacés ? Car après tout, les constructions, les ouvrages, l'infrastructure... qu'ils soient l'oeuvre des colons ou non, peuvent bien être valorisés dans le cadre des futurs projets de développement socio-économiques que comptent mener les palestiniens dans les colonies désormais abandonnées], au contraire...
un récent article du monde diplomatique (numéro d'août 2005) d'une journaliste d'Haaretz (le journal israelien classé de gauche) expose les dessins de sharon. l'article est assez orienté dans le sens où il n'explique pas les bénéfices que peuvent tirer les palestiniens de ce retrait. mais il a le mérite d'éclairer le lecteur sur les motivations profondes de sharon et de "dégonfler" le discours unanimiste, tenu par la plupart des leaders politiques occidentaux, sur la pertinence de ce retrait et le fait qu'il soit plutôt favorable aux palestiniens et à la paix en général.
- le retrait de Gaza est en fait une manoeuvre stratégique à faible coût (seulement 7 000 colons) qui permet à sharon de "sacrifier" les colonies les moins peuplées pour garder les colonies les plus importantes, celles de Cisjordanie où vivent la plupart des colons (240 000)
- ce dessin est conforté par l'accélération des constructions en Cisjordanie le confirment : 83% de constructions de plus durant le premier trimestre 2005 (contre un déclin des construction de 25% en Israel pendant la même période) que le gouvernement sharon ne décourage ni n'empêche.
- le mur de séparation continue d'être érigé. un mur destiné à la fois à rattacher le maximum de colonies à israel en les contournant tout en "purgeant" jesrusalem-est de ses palestiniens qui se trouvent ainsi boutés au-delà du mur. il vise en définitive à créer un fait accompli géographique et démographique empêchant les palestiniens de proclamer jesrusalem-est capitale d'un éventuel état palestinien. l'idée est de dire : pas de palestiniens à jesrusalem-est, donc jerusalem ne peut être la capitale (virtuelle) d'un état palestinien donc à la limite pas de négociations sur le statut de jesrusalem !
- ces dessins sont confirmés par les déclarations de Dov Weissglass, conseiller de sharon, et architecte du retrait de Gaza dans une interview donnée à haaretz le 8 octobre 2004 dans laquelle il dit en parlant du retrait, je cite, "ce que nous avons fait vise à geler le processus de négociation. et, en gelant le processus de négociation, vous empêcherez la création d'un état palestinien et vous empêchez la discussion sur la question des réfugiés. (...) Le désengagement comporte la bonne dose de formol nécessaire pour qu'il n'y ait pas de processus de négocation avec les palestiniens."
toutefois sur le plan ideologique, pour un etat qui est avant tout construit autour d'une ideologie , ce retrait est un tournant, il montre que le grand israel ne peut plus exister, il laisse un territoire vide qui de facto ne peut etre que appelé Palestine.
c'est dur de faire de la sorte quand on pense qu'on a assez de ressources pour tout laisser pour soit meme.