A tous ceux à qui j'ai promis de parler de ce qui se passe chez nous voici une petite presentation du metier en Tunisie :
il faut savoir avant tout que la Tunisie constitue le seul pays arabe ou ce métier est légalisé, à savoir également que ces structures sont sous l'égide du ministere de l'interieur et que dans chaque gouvernorat on trouve qu'une seule structure légale, l'effectif varie entre 2 et 270/structure ( le grand Tunis ( 4 gouvernorats) abrite un seul lieu ( à la médina) qui rassemble le plus grand effectif du pays.
Les légales ( ne dépassant pas les 500)
Deux systèmes résument quelques principes qui régulent ce milieu de travail. Le premier réunit les filles qui ont choisi d'exercer individuellement. Chacune d'elle doit assurer le prix du loyer d’un espace composé d’une pièce double, assez exigu et peu fonctionnel, d'après l'un des témoignages. Le prix varie de 600 à 800 dinars par mois. Le second système se définit par rapport à des groupes de filles qui travaillent sous l'autorité d'une patronne. Dans ce cas, logées gratuitement, elles reçoivent environ le tiers du tarif fixé par l'organisation, soit environ 3 dinars
500 millimes sur une somme de 10 dinars. Des pourboires peuvent contribuer à augmenter le salaire. Les horaires de travail se déploient entre 8.30 heures du matin et 11 heures du soir et le nombre de clients peut varier de 20 à 60, quotidiennement. Des jeunes femmes peuvent rencontrer jusqu'à 120 clients selon un témoignage. Le profil socio-économique de la clientèle est diversifié. Il s'agit, pour la plupart, d'hommes peu ou moyennement scolarisés. Si la majorité est originaire de la Tunisie, on retrouve aussi parmi la clientèle et davantage durant la saison estivale, des touristes, en provenance plus particulièrement de la Lybie, de la France et de l'Italie et des étudiants à l'étranger, en période de vacances scolaires.
les Clandestines ( certains chiffres parlent de 10.000 mais on n'en sait rien)
quelques éléments peuvent être souligné mais la clandestinité est par essence quelque chose de secret...
• Différents profils socio-économiques et différentes sources motivationnelles (étudiante désireuse d'améliorer son niveau de vie et, étudiante en difficulté financière, n'ayant plus accès aux résidences universitaires (redoublement, prolongement de la durée des études...) jeunes filles sans emploi, sans soutien familial, jeunes filles insuffisamment préparées aux réalités de la ville, femme soutien de famille, femme sous l'influence d'un souteneur,...)
• Population sous informée, vit, selon certains témoignages, sous la contrainte d'un souteneur et dans un climat de peur des représailles.
• Contacts fréquents des travailleuses du sexe avec plusieurs partenaires d'un pays limitrophe.
Les légales ( ne dépassant pas les 500)
Deux systèmes résument quelques principes qui régulent ce milieu de travail. Le premier réunit les filles qui ont choisi d'exercer individuellement. Chacune d'elle doit assurer le prix du loyer d’un espace composé d’une pièce double, assez exigu et peu fonctionnel, d'après l'un des témoignages. Le prix varie de 600 à 800 dinars par mois. Le second système se définit par rapport à des groupes de filles qui travaillent sous l'autorité d'une patronne. Dans ce cas, logées gratuitement, elles reçoivent environ le tiers du tarif fixé par l'organisation, soit environ 3 dinars
500 millimes sur une somme de 10 dinars. Des pourboires peuvent contribuer à augmenter le salaire. Les horaires de travail se déploient entre 8.30 heures du matin et 11 heures du soir et le nombre de clients peut varier de 20 à 60, quotidiennement. Des jeunes femmes peuvent rencontrer jusqu'à 120 clients selon un témoignage. Le profil socio-économique de la clientèle est diversifié. Il s'agit, pour la plupart, d'hommes peu ou moyennement scolarisés. Si la majorité est originaire de la Tunisie, on retrouve aussi parmi la clientèle et davantage durant la saison estivale, des touristes, en provenance plus particulièrement de la Lybie, de la France et de l'Italie et des étudiants à l'étranger, en période de vacances scolaires.
les Clandestines ( certains chiffres parlent de 10.000 mais on n'en sait rien)
quelques éléments peuvent être souligné mais la clandestinité est par essence quelque chose de secret...
• Différents profils socio-économiques et différentes sources motivationnelles (étudiante désireuse d'améliorer son niveau de vie et, étudiante en difficulté financière, n'ayant plus accès aux résidences universitaires (redoublement, prolongement de la durée des études...) jeunes filles sans emploi, sans soutien familial, jeunes filles insuffisamment préparées aux réalités de la ville, femme soutien de famille, femme sous l'influence d'un souteneur,...)
• Population sous informée, vit, selon certains témoignages, sous la contrainte d'un souteneur et dans un climat de peur des représailles.
• Contacts fréquents des travailleuses du sexe avec plusieurs partenaires d'un pays limitrophe.
Commentaires
ce Post est une mixture de rapports d'ONUSIDA et d'experience personnelle.
Y-a-t-il une blogueuse qui exerce le plus vieux metier du monde pour confirmer ces données ?